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Revue de presse 01/12/2010

01/12/2010

L'Humanité, page 7 : "Ségolène Royal brise le pacte avec Martine Aubry."

"L'ex-candidate de 2007 a annoncé, lundi, sa candidature aux primaires du PS pour la présidentielle de 2012, en se prononçant pour un 'capitalisme d'Etat', en tirant la 'conséquence idéologique' de sa 'démarche pragmatique', qui s'appuie sur des expériences régionales". C'est une bonne idée. Et puis on ne l'a jamais essayée.

« Le socialisme et l’organisation socialiste doivent être construits par le prolétariat lui-même, ou alors il n’y aura aucune édification ; une toute autre chose surgira : le capitalisme d’État. » - Nikolaï Ossinski, 1918.

Ségolène Royal, pour l'Union des Républiques Socialistes Poitevines.


L'Humanité, page 20 : "Un homme meurt après un double tir de Taser".

"Quelques minutes après avoir reçu deux décharges de 50 000 volts, ce Malien 'est décédé d'un malaise dont l'origine reste à déterminer', selon un porte-parole de la police." Le mystère est épais.
Dans le Parisien du même jour, Antoine Di Zazzo, PDG de SMP Technologies, qui commercialise le Taser X26 en France, a le souci de le dissiper : "Un Taser est bien moins dangereux q'un téléphone portable dont les ondes rayonnent".
Le Malien aurait-il pu recevoir un mauvais coup de téléphone au moment de son arrestation ? L'IGS et les médecins légistes n'écarteront pas a priori cette hypothèse, qui répond à l'exigence de la logique : comment l'homme aurait-il pu mourir à cause du Taser, puisque ce dernier est "une arme non mortelle" ?
"Il vaut mieux recevoir une petite décharge (...) qu'une balle de 9mm mal placée", ajoute M.Di Zazzo.
L'entrepreneur ne nous renseigne pas sur le point de savoir ce qu'est une balle de 9mm bien placée. L'emplacement juste du projectile correspond-il au souhait du récipiendaire ou à l'intention de l'expéditeur ? Un consensus est-il possible ? De ce côté-ci du canon, on avouera une tendance à préférer le genou gauche à l'oeil droit, ne serait-ce que pour conserver la possibilité de recevoir, tout de suite après ou bien ultérieurement, une autre balle, mieux placée.

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